L’Est de la République Démocratique du Congo, longtemps victime des guerres en répétition depuis plus de deux décennies. Actuellement ses autorités fournissent beaucoup d’efforts et espèrent y vivre dans une paix durable. C’est un constat du Gouverneur du Sud-Kivu, Théo Ngwabidje Kasi qui pense cette question nous concerne tous et pas une catégorie de la population.
Il en a réaffirmé à la presse ce mardi 01 décembre 2020 à Goma lors d’un atelier qui réuni sa province, celle de l’Ituri et du Nord-Kivu. Theo Ngwabidje Gouverneur de la province du Sud Kivu participe dans un atelier de deux jours avec ses collègues pour afin chercher comment remédier au programme de DDRRR avec plus de réussites. Il a réagi ainsi après une séance de sensibilisation auprès des seigneurs des guerres qu’a effectué dans le Sud Kivu le ministre honoraire Justin Bitakwira, il y a de cela quelques jours.
La sécurité est une affaire de tous
Pour le Gouverneur Ngwabidje, la sensibilisation concerne tout le monde : « les Autorités que nous sommes, cela concerne aussi les autorités centrales, les notables mais aussi toutes les couches de la population et si on veut sensibiliser on n’a pas besoin de savoir qui l’a fait mais on a plus besoin des résultats positifs » déclare-t-il. Au dire de Theo Ngwabidje, les provinces du Nord-Kivu, du Sud Kivu et de l’Ituri sont les plus touchées par les problèmes de l’insécurité et c’est pour cela ensemble qu’il confirme qu’ avec ses Collègues , ils ne cessent de se battre et partout où ils sont invités pour discuter sur cette question, c’est une obligation pour eux d’y aller afin de voir comment dans la mesure du possible y trouver une solution salvatrice : « Vous savez, cela fait des années que nous recherchons la paix ici chez nous mais nous espérons qu’on va la trouvée d’ici là mais c’est un long processus qui nous concerne nous tous. Avec mes collègues, nous avons implémenté une nouvelle approche qui est la démobilisation, désarmement et réinsertion communautaire » explique-t-il et d’assurer qu’ils espèrent que, ces travaux vont appuyés ce programme qui sont parmi les nouveaux mécanismes de relever et réinsérer les ex combattants en vue d’une paix ici chez nous. A lui de conclure que, la question de la prise en charge des démobilisés n’a pas été oublié parmi les recommandations qu’il a pu formuler et que les leçons, les limites et les défauts ainsi que les défaillances dont la question de l’encadrement des rendus a été évoqués cela avec une très grande prudence. Il estime qu’ il est le temps de bien les encadrer et pas encourager ceux qui ont pris les armes contre la République à devenir des officiers de haut rang.
Maradona Saleh